• Juste  quelques éléments  à relever dans les  rubriques « Enseignement civique et moral » :

     

     

    -         Cet enseignement est global : il ne se divise pas en thèmes ou activités dissociées les unes des autres. Il est nécessaire de relier par le sens des activités telles que la pratique  de la démocratie mais aussi l’éducation routière ou à la santé … L’organigramme réalisé  propose une suite chronologique de découvertes sur  des thèmes jusque là considérés comme distincts voire disjoints les uns des autres.

     

    -         L’élève doit pouvoir se positionner en tant que personne dans un ensemble collectif ou écologique global : à ce titre, il doit pouvoir s’auto-observer (en tant que personne et élève) à travers des critères simples et visibles : la description physique et le caractère (en littérature), les compétences cognitives (à travers les activités de classe et les évaluations), et pouvoir reconstituer "la synthèse" de ces éléments en tant qu'individu un et indivisible.

     

    -         Le reconnaître mûr pour décider d’un certain nombre de décisions dans la vie réelle, c’est le reconnaître comme étant mûr pour les assumer … dans la vie réelle. Il peut mener à bien des projets, du vote en classe sur une activité en classe jusqu’au projet  dans la vie civile assumé dans la vie civile, ceci en bénéficiant des aides auxquelles il a droit, mais aussi de ses bénéfices.

           Ces projets  sont déterminés  en fonction de besoins de la micro- société qui l’entoure et de ses propres capacités. Dire qu’il n’y a pas de travail ou d’activité que l’on puisse créer, c’est dire que la société autour de nous n’a aucun besoin dans aucun domaine. Dire que l'on n'a pas à créer ces activités, c'est dire que l’on peut  attendre tout d’elle sans avoir dialoguer avec elle.  A noter que le progrès de chacun s’appuie nécessairement sur les échanges sociaux qui permettent de se développer soi-même en même temps que son « prochain », la condition première étant de s'inclure à un groupe quel qu'il soit et à son fonctionnement.

     

    -         L’élève doit changer de statut : il n’est pas une oie qu’on gave de savoirs en le parquant dans des milieux scolaires ou éducatifs artificiels et isolés de la réalité, mais un être intégré à une société qui doit le prendre en charge comme « citoyen à part entière en devenir ». Il est à noter que l’école n’est toujours pas un lieu de vie pour les élèves, puisque ce lieu est différent selon les périodes de l’année (écoles ou centres aérés), ou même pendant la journée (classe ou garderie), ou le milieu social considéré (clivage école / famille).

     

     

    -         Le milieu environnant changeant de façon constante, cet enseignement doit intégrer la connaissance de systèmes de concertation, de pilotage (que des gros mots) favorisant l’adaptation permanente des savoirs, des techniques, des moyens et des activités à la situation réelle de la vie. C’est reconnaître la permanence de l’impermanence, que la seule chose qui ne change jamais c’est le mouvement perpétuel. D’où l’éducation aux débats, aux évaluations, à la création …

     

     

     

    Cet article est un essai sur les conclusions à tirer des propositions « enseignement civique et moral »  et de ses différentes rubriques.

    Il est forcément incomplet. Il sera donc sans doute modifié, voire corrigé.

     

     

    Mais si vous voulez apporter votre pierre à l’édifice, envoyez un courriel à voixvuesclasse@gmail.com


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