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Ah les grands mots !
Il y aurait les connaissances et les compétences, et, d'un autre côté, ce domaine obscur de la métacognition, le fonctionnement de la boîte noire, le grand inconnu !
Alors juste un dossier pour rappeler que l'erreur est un principe de base de la pensée humaine, et qu'il est nécessaire de se décentrer pour se distinguer de ses propres pensées et aussi des erreurs qu'elles induisent et pour pouvoir avancer vers un progrès quelconque.
Un travail tout en théorie donc nous verrons bientôt qu'il peut avoir des conséquences très pratiques dans certains domaines : gestion de classe, débats divers ...
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Les débats ne peuvent pas être un objectif en soi dans la classe car ils en sont en fait une des procédures essentielles.
On ne peut faire :
- de remises en commun sans débats cognitifs
- de lecture de romans sans débats interprétatifs
- d'élaboration de projets ou de règles sans débats citoyens
...
Le fait de débattre est envisagé ici dans son sens large de moyen oral de communiquer et de mettre à jour les notions et procédures visées par la pédagogie.
Les séances proposées peuvent très bien ne jamais être présentées en classe car elles ne sont qu'une façon d'indiquer précisément les contenus présents lors de chaque débat, quel qu'il soit.
A chaque maître de faire selon sa classe (ma formule préférée pour dé- responsabiliser !)
Télécharger « VVC Débattre en classe Prep.doc »
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Voici un document qui vient reprendre et compléter ce que tous les maîtres savent déjà sur l'application des règles de vie dans leur classe.
Néanmoins, certaines propositions enrichissent les pratiques quotidiennes et replacent les notions dans un contexte de sens, telles que le travail sur les valeurs ou la mise en place de jeux de rôle en lieu et place des services ou métiers traditionnels.
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Maître formateur de profession (à Limoges, Haute-Vienne, France), il paraissait évident que les documents publiés ne puissent pas s’affranchir des B.O. en cours dans les classes primaires.
Mais il paraissait tout aussi inutile de répéter à l’identique ce que beaucoup d’entre nous savaient déjà.
Le parti pris est donc :
- D’organiser les textes existants pour y trouver un fil conducteur mettant en cohérence chronologique les différentes programmations de classe
- De s’ouvrir le plus possible aux domaines traditionnellement extérieurs à l’Education nationale. Exemples :
- Travailler en géométrie sur des problèmes qui pourraient figurer dans les domaines de la physique ou de l’histoire pour la reproduction symbolique d'instruments anciens
- Travailler en Education morale et civique sur des domaines apparentés à la psychologie, la cognitivité ou le droit,
- …
- De dépasser les sources traditionnelles du maître (IUFM, Inspection académique, manuels d’éditeurs ou sites spécialisés …) pour s’enrichir de données nouvelles pourvu qu’elles n’alourdissent pas le travail du maître et des élèves mais qu’elles l’éclairent de façon différente.
- De rester prudent et de ne pas trop en faire : vérifier que les sources soient valides et que les données restent adaptables à chaque classe en fonction du choix de chaque maître
Les textes reflètent tous ces critères en adoptant généralement la même composition :
- Un document fiches élèves
- Un document « préparations pour le maître » divisé en quatre parties :
- Un rappel des notions théoriques concernant le sujet traité, le recadrant dans son domaine général et non pas seulement dans le domaine éducatif
- Une partie résumant les notions vues dans le dossier et constituant des objectifs pédagogiques
- Une partie sommaire présentant la chronologie des différentes séances et de leurs composantes
- Et les fiches de préparation avec comme « étiquettes » les reproductions pour chaque préparation de la fiche élève correspondante, ou d’un fiche qui pourrait être créée ou visualisée sur internet quand les droits d’auteur ne permettent pas leur reproduction sur ce site.
J’espère que ce mode de fonctionnement vous conviendra et qu’il ne vous paraîtra pas trop difficile d’appropriation.
Si toutefois vous aviez une quelconque remarque à formuler, écrivez à voixvuesclasse@gmail.com . Je prendrai plaisir à vous lire, mon seul élève actuellement étant :
Qui, comme vous le voyez, est souvent sage comme une image !
Danièle Pauliat
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Le titre est très ambitieux.
il s'agit tout simplement de retrouver dans les lois de la République (celles qui sont abordables pour les élèves) des critères de différenciation et de variation déjà vus pour les règles de la classe.
Ce travail de tri et d'observation est complété par les organigrammes du parcours d'élaboration des lois et celui de l'organisation de la justice en France (si depuis la parution de cet article, il n'y a pas eu de changements).
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Au programme de l'école primaire, l'étude des symboles de la France permet d'aborder des questions :
- de langage, par leurs descriptions (blasons) ou leurs noms (armoiries, blasons, devises ...)
- d'histoire, par l'étude de leurs origines
- de sens, par le décodage du message qu'ils ont à représenter (valeurs, histoire ...).
- de différenciation entre les domaines d'utilisation des symboles de la France (le peuple, le pays, l'histoire), de la République française (la loi, la démocratie) ... : les matchs (le coq), les institutions (le logo), la loi (le sceau), les manifestations (le bonnet phrygien et la cocarde) ...
Les dossiers proposés tentent d'inciter les élèves à entrer dans une lecture plus approfondie qu'un simple survol et de créer des armoiries définissant :
- la place de leur classe dans l'institution Education Nationale
- les caractéristiques de leur classe ou école
- leur propre positionnement individuel et identitaire dans ces deux collectivités.
Bref, une description des dossiers bien compliquée pour une mise en place en classe beaucoup plus simple.
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Après en avoir vu les symboles, voici les documents consacrés au fonctionnement de la République française, la Vème évidemment.
Sa découverte implique une connaissance du mode électoral mais aussi du feuilletage administratif français.
Il implique aussi que l'organigramme qui résulte de la Vème République soit compris, notamment en comparaison avec d'autres organigrammes de gouvernement, ici de l'Ancien régime. Il n'est bien sûr pas question d'aborder les opinions politiques en elles-mêmes, mais la façon dont elles agissent dans l'organigramme d'un gouvernement.
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Le mot "valeurs" est employé couramment dans la société. Le monde (politique, social, culturel, associatif) s'en empare régulièrement pour valider et décrire des orientations ou justifier des choix.
Il reste alors l'impression que ces valeurs doivent soutenir une nécessité personnelle ou collective sans contrainte ni limite, leur légitimité et leur valence dépendant seulement de celui ou ceux qui les ont mentionnées.
En fait, les scientifiques ont depuis longtemps décortiqué certains de leurs critères, en ce qui concerne certaines de leurs dimensions : domaines d'application, système de hiérarchisation, porteurs, valence (un degré de validité pour une valeur !).
Les documents joints tentent de mettre en rapport ce que dit la science et ce que demande l'Education nationale, dans une liaison permettant de mieux comprendre le monde qui nous entoure (les élections, la publicité ...), et de définir ce qui pour chacun représente ses valeurs de base et les engagements et applications qui doivent obligatoirement les concrétiser.
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Afin de mettre un peu d'ordre dans la façon dont sont organisés les dossiers "Education morale et civique", la relation qu'ils entretiennent les uns avec les autres et la chronologie choisie pour leur publication, voici un diaporama.
A déroulement moitié manuel, moitié automatique, il développe le cheminement suivi, même si le module ne présente pas actuellement tous les dossiers qui le constitueront quand il sera complet.
Je vous invite à le mettre en mode lecture et à vous laisser "guider" par cette progression différente de celle "rappelée" des textes officiels, bien que comportant les mêmes objectifs.
Ce dossier a été modifié par rapport au précédent, en tenant compte des derniers dossiers publiés en Education civique et morale.
il est néanmoins toujours susceptible d'amélioration au gré de nouvelles idées.
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Juste quelques éléments à relever dans les rubriques « Enseignement civique et moral » :
- Cet enseignement est global : il ne se divise pas en thèmes ou activités dissociées les unes des autres. Il est nécessaire de relier par le sens des activités telles que la pratique de la démocratie mais aussi l’éducation routière ou à la santé … L’organigramme réalisé propose une suite chronologique de découvertes sur des thèmes jusque là considérés comme distincts voire disjoints les uns des autres.
- L’élève doit pouvoir se positionner en tant que personne dans un ensemble collectif ou écologique global : à ce titre, il doit pouvoir s’auto-observer (en tant que personne et élève) à travers des critères simples et visibles : la description physique et le caractère (en littérature), les compétences cognitives (à travers les activités de classe et les évaluations), et pouvoir reconstituer "la synthèse" de ces éléments en tant qu'individu un et indivisible.
- Le reconnaître mûr pour décider d’un certain nombre de décisions dans la vie réelle, c’est le reconnaître comme étant mûr pour les assumer … dans la vie réelle. Il peut mener à bien des projets, du vote en classe sur une activité en classe jusqu’au projet dans la vie civile assumé dans la vie civile, ceci en bénéficiant des aides auxquelles il a droit, mais aussi de ses bénéfices.
Ces projets sont déterminés en fonction de besoins de la micro- société qui l’entoure et de ses propres capacités. Dire qu’il n’y a pas de travail ou d’activité que l’on puisse créer, c’est dire que la société autour de nous n’a aucun besoin dans aucun domaine. Dire que l'on n'a pas à créer ces activités, c'est dire que l’on peut attendre tout d’elle sans avoir dialoguer avec elle. A noter que le progrès de chacun s’appuie nécessairement sur les échanges sociaux qui permettent de se développer soi-même en même temps que son « prochain », la condition première étant de s'inclure à un groupe quel qu'il soit et à son fonctionnement.
- L’élève doit changer de statut : il n’est pas une oie qu’on gave de savoirs en le parquant dans des milieux scolaires ou éducatifs artificiels et isolés de la réalité, mais un être intégré à une société qui doit le prendre en charge comme « citoyen à part entière en devenir ». Il est à noter que l’école n’est toujours pas un lieu de vie pour les élèves, puisque ce lieu est différent selon les périodes de l’année (écoles ou centres aérés), ou même pendant la journée (classe ou garderie), ou le milieu social considéré (clivage école / famille).
- Le milieu environnant changeant de façon constante, cet enseignement doit intégrer la connaissance de systèmes de concertation, de pilotage (que des gros mots) favorisant l’adaptation permanente des savoirs, des techniques, des moyens et des activités à la situation réelle de la vie. C’est reconnaître la permanence de l’impermanence, que la seule chose qui ne change jamais c’est le mouvement perpétuel. D’où l’éducation aux débats, aux évaluations, à la création …
Cet article est un essai sur les conclusions à tirer des propositions « enseignement civique et moral » et de ses différentes rubriques.
Il est forcément incomplet. Il sera donc sans doute modifié, voire corrigé.
Mais si vous voulez apporter votre pierre à l’édifice, envoyez un courriel à voixvuesclasse@gmail.com
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